La troisième réforme de l'imposition des entreprises coûtera salement cher : les estimations tournent autour de 1,3 milliard pour la Confédération, 2,1 milliards pour les cantons, 1,3 milliard pour les communes. Cette réforme attaque sur deux plans : d'un coté, la part des bénéfices soumise à l'impôt (entre 50 et 80% de réduction), et d'autre parts les taux d'imposition (entre 30 et 50% de réduction). Les recettes fiscales pourraient donc chuter de 60 à ... 90%.

Cette réforme ressemble donc plus à un tzunami qu'à tout autre chose. Qui va en profiter? Les actionnaires et les grandes entreprises énormément, les PME très peu, car elles paient peu d'impôt. Qui va perdre?  Ceux qui ne sont ni actionnaires ni grands patrons, c'est à dire le 99% de la population, par le biais des réductions budgétaires fédérales, cantonales et communales qui s'ensuivront fatalement. Et on peine à croire que cette manne pour les grandes entreprises va accroître leurs disposition pour le partage et pour la création d'emploi : la grande partie des licenciements sont le faits d'entreprises bénéficiaires.

 

Ajouté à ces faits simples et parlants, les mensonges cyniques de la droite et la mollesse d'une certaine gauche, je vote NON à cette réforme sans l'ombre d'un doute.