Citoyen

 

Nous faisons face à une urgence mondiale sans précédent. Les scientifiques nous avertissent que nous sommes en train de franchir des seuils de non-retour concernant le dérèglement du climat et la destruction de la biodiversité, ce qui rendra inévitablement notre planète inhabitable.

 

Les gouvernements ont échoué à nous protéger malgré les solutions connues et préconisées. La lutte pour la vie nous demande tous nos efforts. C’est pourquoi nous vous appelons à rejoindre notre mouvement de désobéissance civile de masse. Rebellons-nous pour préserver ce qui rend notre existence possible!

 

Les revendications de Extinction Rebellion :

 

1

Le gouvernement doit dire la vérité sur le caractère mortel de notre situation, il déclare l’état d’urgence pour le climat et la biodiversité, il doit inverser toutes les politiques qui ne sont pas cohérentes avec cet état de fait, et doit travailler de concert avec les médias pour communiquer l'urgence du changement, y compris ce que les personnes et les collectivités doivent faire.

 

2

Les émissions de gaz à effet de serre de tous les secteurs sont réduites à zéro d'ici 2025 et le dépassement écologique est inversé par une mobilisation d'urgence massive, en dédiant la moitié de notre économie à la transition. Les nouveaux objectifs de la société doivent être de restaurer rapidement un climat plus sûr et une protection maximale de toutes les personnes et de toutes les espèces, surtout les plus vulnérables.

 

3

Des assemblées citoyennes locales, cantonales, nationales et internationales fondées sur des formes plus robustes de démocratie participative sont instaurées pour déterminer comment les deux objectifs ci-dessus seront réalisés dans leurs contextes particuliers, en accordant la priorité aux besoins des personnes et des espèces les plus affectées par la crise écologique et en s’assurant que la Déclaration universelle des droits de l'homme soit respectée.

*Le tirage au sort en est un exemple. Avec un tirage au sort les membres de l'assemblée sont choisis au hasard parmi la population afin de refléter la diversité des membres ordinaires de la société civile de sorte à ce que les forces anti-démocratiques ne puissent pas s'y immiscer comme dans le cas d'élections.

Le dangereux déclin de la nature :
Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère  

La réponse mondiale actuelle est insuffisante ;
Des « changements transformateurs» sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature

Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous

C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type ;
1.000.000 espèces menacées d'extinction

« La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine - et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier », alerte le nouveau et historique rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dont le résumé a été approuvé lors de la 7ème session plénière de l'IPBES, qui s’est réunie la semaine dernière (du 29 Avril au 4 mai) à Paris.

« Les preuves accablantes contenues dans l’évaluation globale publiée par l’IPBES et obtenues à partir d'un large éventail de domaines de connaissance, présentent un panorama inquiétant », a déclaré le président de l’IPBES, Sir Robert Watson. « La santé des écosystèmes dont nous dépendons, ainsi que toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais. Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier ».

« Le rapport nous dit aussi qu'il n’est pas trop tard pour agir, mais seulement si nous commençons à le faire maintenant à tous les niveaux, du local au mondial », a-t-il ajouté  « Grâce au « changement transformateur », la nature peut encore être conservée, restaurée et utilisée de manière durable - ce qui est également essentiel pour répondre à la plupart des autres objectifs mondiaux. Par «changement transformateur », on entend un changement fondamental à l’échelle d’un système, qui prend en considération les facteurs technologiques, économiques et sociaux, y compris en termes de paradigmes, objectifs et valeurs.

Les États membres de la plénière de l'IPBES ont reconnu que, par sa nature même, un changement transformateur peut susciter une opposition de la part de ceux qui ont des intérêts attachés au statu quo, mais également que cette opposition peut être surmontée pour le bien de tous.

Le rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques est le document le plus exhaustif réalisé à ce jour. Il s’agit du premier rapport intergouvernemental de ce type. Il s’appuie sur l’évaluation historique des écosystèmes pour le millénaire (Millenium Ecosystem Assessment) de 2005 et introduit de nouveaux moyens pour d’évaluation des preuves.

Élaboré par 145 experts issus de 50 pays au cours des trois dernières années, avec des contributions additionnelles apportées par 310 autres experts, le rapport évalue les changements au cours des cinq dernières décennies et fournit un aperçu complet de la relation entre les trajectoires de développement économique et leurs impacts sur la nature. Le document propose également un éventail de scénarios possibles pour les décennies à venir.

Basé sur une revue systématique d'environ 15 000 références scientifiques et sources gouvernementales, le rapport s’appuie aussi (et pour la première fois à une telle échelle) sur les savoirs autochtones et locaux, et aborde en particulier les questions concernant les peuples autochtones et les communautés locales.

« Les contributions apportées par la biodiversité et la nature aux populations sont notre patrimoine commun et forment le plus important ’filet de sécurité’ pour la survie de l'humanité. Mais ce filet de sécurité a été étiré jusqu'à son point de rupture », a déclaré la professeure Sandra Díaz (Argentine), qui a co-présidé l'évaluation avec les professeurs Josef Settele (Allemagne) et  Eduardo S. Brondízio (Brésil et États-Unis). « La diversité au sein des espèces, entre les espèces et celles des écosystèmes, ainsi que de nombreuses contributions fondamentales qui proviennent de la nature se dégradent rapidement, même si nous avons encore les moyens d'assurer un avenir durable aux êtres humains et à la planète.»

Le rapport estime qu’environ 1 million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction, notamment au cours des prochaines décennies,ce qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l'histoire de l’humanité.

Tiré de  www.ibpes.net, où vous trouverez plus d'informations.

 

 

Même si l'Eurovision a eu lieu en Israël, des milliers de militant-e-s
et d'artistes ont atteint un objectif important : les droits des
Palestiniens et leur violation systématique par l'État d'Israël ne
peuvent être occultés. La revendication de l'égalité des droits pour
tous en Israël/Palestine est devenue partie intégrante de la couverture
du concours. Si vous voulez donner un peu plus de volume à ces voix, ce
serait bien si vous pouviez partager un article, une vidéo (ou notre
communiqué de presse) sur les réseaux sociaux. Par exemple :

https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/feb/18/israel-eurovision-propaganda-oppression-palestinians

https://www.vulture.com/2019/05/2019-eurovision-israel-controversy-explained.html?fbclid=IwAR2TGQTk9QyPX_iLkscAXPlT4ddvsldpx7VQO5_iA1wMo8iqjWaQURezq68

https://youtu.be/n48YS5P5y-g

https://youtu.be/3orfG--JhHI

https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/feb/18/israel-eurovision-propaganda-oppression-palestinians

Dans le débat sur le CO2, le PLR se montre pour le moins satisfait de la politique menée jusqu'à ce jour, et très soucieux de ne pas imposer à l'économie de contraintes supplémentaires.

"Les objectifs de réduction (du CO2) sont ainsi largement atteints." (1)

"Au lieu de définir de nouveaux quotas fixes pour la compensation nationale (du CO2) et la compensation à l’étranger, le PLR se prononce plutôt en faveur d’un système flexible et le plus possible favorable à l’économie" (1)

 "S'agissant des émissions de CO2, le Conseil fédéral est chargé, dans la perspective de la nouvelle période d'engagement après 2020, de veiller à ce que l'accord de Paris sur le climat soit systématiquement mis en oeuvre dans la loi sur le CO2 à l'aide de valeurs cibles et de mesures souples, les conditions suivantes devant être remplies à cet égard: ne pas fixer de quotas pour la Suisse et l'étranger dans la loi sur le CO2 en vue de la réduction des émissions de CO2..."

Ces positions d'arrière-garde donnent "froid dans le dos".

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1. Adopté par l’assemblée des délégués (AD) du PLR.Les Libéraux-Radicaux le 13 janvier 2018
Le futur de la politique énergétique et climatique.
Des solutions PLR durables et de marché

2. Motion parlementaire 16.3751 de M. Jacques Bourgeois : Avenir de la politique énergétique et de la politique climatique. Assouplissement de la nouvelle législation sur le CO2