Une part progressiste de notre société commence à admettre que nous allons directement dans le mur en continuant à dilapider les ressources naturelles de la terre. Même si une part considérable de cette prise de conscience est orientée, par les médias principalement, vers le réchauffement climatique, donc vers la quantité de gaz à effets de serre libérée, les autres atteintes à l'environnement ne disparaissent pas totalement de l'horizon des mouvements soucieux de notre milieu de vie. Parmi les plus progressistes des ces mouvements, le contrôle de la quantité maximum d'énergie consommée par personne apparait comme une nécessité pour notre survie. Mais très rarement on admet que cette réduction d'énergie consommée est nécessaire également pour l'ordre social et l'équité. L'histoire montre que plus l'énergie abonde, plus se crée une inégalité dans le contrôle de sa consommation. Pour atteindre ce but, il faut donc limiter la consommation d'énergie des plus puissants. On peut lier cette idée avec celle de la mobilité. Réduire la vitesse maximum de déplacement - 25 kilomètre heure semble une bonne vitesse - améliore la mobilité générale, et donc l'équité de la mobilité, comme réduire la consommation maximale d'énergie améliore notre milieu vital et donc l'équité de jouissance de ce milieu. Si on peut définir une vitesse maximale de déplacement, il doit être possible de définir une quantité maximale d'énergie à dépenser.