Projet

Il y a dix-sept ans, guettant le ventre de ma femme s'arrondir joyeusement, l'envie me vint d'accoucher moi-aussi.  Par la grâce d'une cigogne complice, la mise bas fût rapide,  celle d'un robuste orchestre de 890 kilos,  aux yeux multiples à dominante marron.
La patiente AMR donne à cette orchestre l'occasion d'une seconde vie, et d'une création : "Le bambou tremble".

Création

Festival AMR, 16 septembre 2021, 20h, Théâtre de l'Alhambra, Genève

Musicien.ne.s


saxophone : Manuel Gessney (+ flûte), Martin Wisard, Nicolas Masson (+ clarinette)
trompette : Baptiste Berlaud, Ludovic Lagana
trombone : John Aram, Olga Trofimova, Alexandre Mastrangelo
guitare : Andrei Pervikof
harpe : Julie Campiche
contrebasse : Jocelyne Rudasigwa
percussions, marimba, batterie : Marion Fretigny, Noé Tavelli

composition, direction : Yves Massy

Le bambou tremble.

Suite orchestrale pour 13 musiciens

I Le bambou tremble. Cris des enfants dans la cour. Le thé attendra.

II La forêt découpe, par delà la fenêtre, le ciel encore clair.

III Le bruit des bottes... Faut dresser l'oreille, on y a mis du feutre.

IV "Fatigants humains!"  Du haut de la canopée. Impatient, l'oiseau?

V D'un léger frisson, la Terre donna son congé. L'Homme disparut.


Biographies


Manuel Gesseney Saxophoniste et flutiste né en 1980, Manuel Gesseney se produit comme soliste ou comme musicien de section au sein de nombreuses formations suisses et internationales de jazz et de musiques actuelles. Il enseigne également au Conservatoire Populaire de Musique de Genève.

Martin Wisard
a découvert le jazz et le saxophone auprès de l’AMR et du Conservatoire populaire de Genève. Il a suivi des cours d’instrument et des ateliers avec Maurice Magnoni. Une licence universitaire en Sciences de l’Education, mention enseignement. Il partage avec Jean-Sébastien Bach la particularité de n’avoir rien publié avant sa 23ème année.

Enseigne le saxophone et la musique d’ensemble dans diverses structures sur Genève et Vaud.

Martin Wisard collabore avec de nombreux musiciens de Genève et de Suisse, tels que J-J Pedretti, Nicolas Masson, John Aram, Robert Morgenthaler, Sylvain Fournier, Claude Tabarini, Paolo Orlandi, Jean Ferrarini, Manu Gessenay, Yves Massy et l'Ilorkestra, Ernie Odoom, Christian Graf, Bertrand Blessing… Il a collaboré également avec des musiciens de renommée internationale tels que les trompettistes Kenny Wheeler et Tom Arthur, le saxophoniste Graeme Blevins, les chanteuses Diana Torto et Susanne Abbuehl ou encore les musiciens pakistanais Shafkat Ali Khan et Waris Ali Ballo Khan.

Il a joué dans des lieux et événements tels que l’AMR et son festival à l’Alhambra de Genève, au Victoria Hall, le festival de Jazz de Schaffouse, le Jazz Parade à Fribourg, l’International Art Festival à Lahore au Pakistan, à Rome, Venise Civita Vecchia…

Nicolas Masson est né à Genève en 1972.  Parti seul en train à l'âge de 19 ans pour un voyage de six mois en Asie. Il termine son périple à New York, après un arrêt rapide en Suisse pour y récupérer son saxophone.  Il y restera quatre mois. Ce premier séjour le marquera durablement. Il y rencontre Cecil Taylor dès le soir de son arrivée et tombe dans le chaudron de l'improvisation libertaire en étudiant avec Frank Lowe, Makanda McIntyre, passant de longues nuits à parler musique avec Fred Hopkins ou Dizzy Reece.

De retour à Genève il s’inscrit au Conservatoire Populaire, obtenant son diplôme professionnel de performance et d'enseignement en 2000.

Entre 1995 et 2000, il travaille comme photographe pour le Grand Théâtre de Genève.

Entre 1999 et 2001 il étudie avec Chris Potter, Greg Tardy et de façon régulière avec Rich Perry. Il s'établit et vit à New York durant une année, y enregistrant son premier album avec Russ Johnson, Eivind Opsvik et Mark Ferber.

Enregistrant ses projets pour les labels ECM records, Clean Feed Records et Fresh Sound/New Talent, Nicolas Masson est devenu une figure incontournable de la scène du jazz en Suisse et au-delà.  Il a travaillé avec nombre de musiciens renommés tels que Ben Monder, Gerald Cleaver, Thomas Morgan, Kenny Wheeler, Kris Davis, Eivind Opsvik, Russ Lossing, Colin Vallon, Dejan Terzic, Bojan Z, Tom Arthurs et beaucoup d'autres.

Nicolas Masson enseigne le saxophone et la clarinette au Conservatoire Populaire de Musique, de Danse et de Théâtre de Genève et dirige des ensembles de jazz à l'AMR.

Il est également actif en tant que photographe, réalisant nombre de portraits et de travaux personnels. Ses photographies ont illustré sept albums de ECM Records.

Baptiste Berlaud a étudié la trompette avec Michel Ricquier, Christophe Gallien, Frédéric Mellardi, et Pascal Clarhaut avant d’intégrer la classe de Gérard Métrailler à la Haute École de Musique de Genève. Il y obtient un Master d’Orchestre en 2014. De nombreuses masterclass lui ont également permis de bénéficier des conseils de Reinhold Friedrich, Guillaume Jehl, Manu Mellaerts, Kristian Steenstrup, ou encore Franck Pulcini.

Musicien freelance, il collabore avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Suisse Romande, le Sinfonietta de Lausanne, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, ou l’Orchestre du Festival de Verbier, ce qui lui donne l’occasion de jouer sous la direction de chefs renommés comme Semyon Bychkov, Michel Plasson, Gianandrea Noseda, Charles Dutoit, Michel Corboz.

Son attrait pour la musique contemporaine l’amène à participer à plusieurs projets de créations, avec l’ensemble Matka, en quatuor de trompettes, mais aussi au sein du Geneva Brass Quintet. Il a ainsi eu l’opportunité de côtoyer des compositeurs de renommée mondiale tels que Richard Dubugnon ou Isabel Mundry.

Convaincu de l’enrichissement personnel que la pédagogie apporte à sa propre pratique artistique, il enseigne la trompette dans plusieurs écoles de musique de l’Ain et de Haute-Savoie.

Il est depuis 2014 directeur musical du Brass Band de Saint Jean d’Aulps, ensemble avec lequel il a monté de nombreux projets en invitant de grands solistes internationaux, tel que le virtuose de l’euphonium Steven Mead.

Ludovic Lagana (CH) | trompette & euphonium
Un grand-papa qui décèle une « oreille musicale » et le voilà immergé dans le monde des sons dès l’enfance. Après avoir joué de la flûte piccolo pendant 4 ans, il bifurque à 11 ans pour le cornet, puis la trompette. Il suit des études de classique pendant une dizaine d’année avant de se lancer en autodidacte dans le monde aventureux de la musique improvisée. Se mettant également à jouer de l’euphonium, il collabore avec de nombreux groupes en Suisse Romande et ailleurs (dont Amo el Sur, Fanfare Revuelta, Palenque, 6tet On Son’es, Evaristo Perez 5tet, Albertine, Country Cooking, Fanfareduloup, William Parker, Jeremy Tordjman, Big Up), et participe également à des performances contemporaines avec Marie-Caroline Hominal. De part ces projets, il explore une grande variété de styles dont le noyau dur reste résolument le jazz, d’où il puise goulument son énergie créative et libertaire. Ces collaborations l’amènent à se produire dans divers pays d’Europe et d’Amérique-Latine, au gré de concerts et de tournées.

Olga Trofimova Née en Russie et immigrée en Suisse à l’âge de 4 ans, Olga Trofimova commence tôt son apprentissage musical avec des leçons de piano classique et de solfège. Seule musicienne dans sa famille, elle se construit d'abord un monde musical avec très peu d'influence externe. Ce n'est que plus tard, lorsqu'elle commence le trombone à l'âge de 17 ans, qu'elle découvre le monde du jazz et de l'improvisation, qu'elle étudie à la HEMU de Lausanne puis à la New School à New York où elle vivra pendant 4 ans. Olga est aussi compositrice, une pratique qu'elle développe au fil de ses projets personnels depuis 2011 (Ktotam Quartet, Lîla et plus récemment NYC Tales) et également au sein du collectif Fanfareduloup Orchestra dont elle est membre depuis 2018.

John Aram est né à Nottingham, en Angleterre, en 1962. Il a étudié à la Royal Academy of Music de Londres et, après avoir obtenu son diplôme, a travaillé en free-lance avec de nombreux orchestres de premier plan en Grande-Bretagne. Il a réalisé de nombreux enregistrements pour la télévision et la radio, y compris des collaborations pour Columbia Pictures. Il a collaboré avec de nombreux artistes de jazz importants, dont Kenny Wheeler, Jason Rebello, Guy Barker, Daniel Humair, Tom Cawley et bien d'autres. Depuis plusieurs années maintenant, il écrit, arrange et joue avec Phil Collins et collabore avec les Funk Brothers et Daryl Stuermer. Il a reçu des critiques 5 étoiles dans Jazzwise pour sa composition Saturday Night And Sunday Morning.

John s'est produit dans toute l'Europe et aux États-Unis en tant que sideman et avec son propre quintet composé de Graeme Blevins, Tom Cawley, Phil Donkin et Arthur Hnatek (The John Aram Quintet). Il co-dirige actuellement le United Underground Orchestra avec Tim Garland. L'Underground Orchestra a un nouveau disque qui sera publié en 2021 avec Tim Garland et Joe Locke.

John vit à Genève, en Suisse, depuis 1996. Il a écrit et dirigé des œuvres pour le Swiss Jazz Orchestra, a passé des commandes pour des institutions suisses et travaille comme arrangeur de cuivres pour de nombreux artistes en Europe. Il s'est fait connaître par sa direction de la musique de big band d'Ellington et a dirigé des ateliers et des séminaires ainsi que de nombreux concerts de ces œuvres. Il croit fermement à l'éducation musicale et continue d'enseigner à l'École internationale de Genève. Il est titulaire d'une maîtrise en gestion des arts et d'un LRAM, et d'un GRSM (cors) de la Royal Academy of Music de Londres.

Julie Campiche est une harpiste qui est constamment dans une démarche d’innovation avec son instrument. Sa recherche l’a conduite à agrémenter sa harpe d’effets électroniques qui viennent compléter sa palette d’improvisatrice. Elle s’est ainsi crée une technique et un langage très personnel.
C’est avec naturel qu’elle a intégré sa harpe dans les milieux du jazz et des musiques actuelles et se produit régulièrement dans de nombreux clubs et festivals en Europe.
Sa curiosité et son attrait pour les nouvelles expériences la pousse à s’investir dans des groupes aux instrumentations et esthétiques variées. Du théâtre à la performance contemporaine, du solo à l’octet, du répertoire entièrement écrit à l’improvisation libre, Julie investit la musique avec urgence et fragilité.

En parallèle à ses concerts en tant que musicienne performeuse, Julie s’est récemment découvert un grand intérêt pour la composition. Pour ce perfectionner dans ce domaine, elle a reçu la bourse culturelle 2020 de la fondation Leenaards
Elle a par exemple reçu le mandat de la RTS (Radio Télévision Suisse) pour créer le jingle de la radio Espace 2 qui a été sur les ondes de septembre 2016 à mars 2020.
En novembre 2019, suite à la demande de l’orchestre baroque Capella Jenensis basé à Jena, Julie a écrit la musique pour une rencontre entre son quartet et un quatuor de musicien/nes issus de cet ensemble baroque. Ce projet a remporté le 1er prix de la Nacht Klang du Musikfest Erzgebirge et la radio Deutschlandfunk Kultur produira un album avec cette musique.
En 2020, Julie a eu le plaisir d’être l’une des trois compositeur/compositrice du projet Bodycity, un spectacle multi-disciplinaire qui s'est déroulé à Lausanne dans le cadre des JO de la Jeunesse.

Andrei Pervikov, né en 1989, Andrei Pervikov est un guitariste d’origine russe installé à Genève. Instigateur du Shu-Shaz Quintet, il est aussi membre et collabore avec diverses formations basées dans la région lémanique (Big’Up Band, Fanfareduloup Orchestra,  Yu Sun, Space Cats, Saam, Tabarini's Everyday Little Band).
Après avoir étudié la guitare classique au conservatoire de Genève, Andrei se tourne vers le jazz et l’improvisation via un détour par la musique classique indienne et quelques années d’étude du sitar. C’est à l’AMR qu’il étudie la guitare jazz avec Vinz Vonlanthen, Christian Graf et David Robin. Il y étudie également la composition avec le saxophoniste et compositeur Ohad Talmor. Ce dernier lui permet d’aller à New-York afin d’y présenter son répertoire et jouer avec des musiciens tels que Jérôme Sabbagh, Jacob Sacks, Michael Bates et Vinnie Sperazza. En 2016 Andrei fonde le groupe « Anima » qui en 2017 devient le « Shu-Shaz Quintet ».

Jocelyne Rudasigwa D’origine suisse et rwandaise, Jocelyne Rudasigwa est née à la Chaux-de-Fonds en 1975. Elle commence la contrebasse à l’âge de 16 ans et décide deux ans plus tard, d’en faire son métier après avoir longuement hésité avec le théâtre. Les différentes productions auxquelles elle participe l’amène à renouer très vite avec ses anciennes amours et elle décide en 2016 de lier toutes ses disciplines dans son projet solo.
Par ailleurs, elle se produit dans différentes formations privilégiant la musique d’aujourd’hui, aussi bien dans le classique et le jazz que la musique dite populaire et l’improvisation (Boulouris 5, Eustache, Vortex). C’est dans cette modernité qu’elle développe la recherche de son langage musical. www.jocelynerudasigwa.net
Manuel Gesseney

 Marion Fretigny

Passionnée par de nombreux univers, Marion Fretigny a poursuivi des études littéraires (hypokhâgne et khâgne) et universitaires (licence de droit), en parallèle de son apprentissage musical au Conservatoire de Toulouse.
Elle a ensuite intégré la Haute Ecole de Musique de Genève, où elle a obtenu un Bachelor avec distinction, un Master de Pédagogie et un Diplom of Advanced Studies en pratique d'orchestre.
Lauréate du concours européen de musique d'ensemble de la FNAPEC en 2011, c'est une musicienne éclectique impliquée dans la création artistique et le jeu collectif.
Elle se produit aussi bien dans des formations orchestrales (Orchestre de la Suisse Romande, Opéra de Lyon, Geneva Camerata...) qu'en musique de chambre dans des styles variés. Elle a ainsi collaboré avec des compositeurs de renom (Martin Matalon, Arturo Corrales, Jean- Marie Machado, Philippe Hurel...), et s'est engagée dans de nombreux projets autour de la danse contemporaine, du théâtre, et des musiques actuelles.
Marion Fretigny occupe actuellement le poste de professeur de percussions au sein du Conservatoire du Grand Besançon.

Noé Tavelli Originaire de Genève, le batteur Noé Tavelli (1992) a grandi musicalement dans une tradition à la fois européenne et américaine. 

Après un début de cursus à l’AMR et au Conservatoire Populaire de Musique (Genève),  il étudie avec le batteur suisse Marcel Papaux à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. En 2015 il obtient son bachelor en musique avec un prix spécial pour le meilleur récital de jazz en 2015. En 2011, il a étudié avec Ian Froman et Dan Weiss tout à la Drummers Collective de New York.

En 2015, il s'installe à New York où il obtient un Master de musique à la Manhattan School of Music sous la direction de John Riley, Justin DiCioccio et Jim McNeely. Il a également pu suivre l'enseignement de grands maîtres de la batterie jazz tels que Jeff Ballard, Jorge Rossy, Dan Weiss, Ian Froman et Eric McPherson. Depuis 2018, Noé s'est installé en Suisse. Il se produit sur la scène suisse et européenne et suit désormais un cursus de master en pédagogie au Jazzcampus de Bâle.

Malgré son jeune âge, Noé a déjà développé un son unique sur son instrument, à la fois moderne et empreint de la longue tradition de la batterie jazz. Il a eu l'occasion de se produire aux côtés d'artistes tels que Dee Dee Bridgewater, David Liebman, Ohad Talmor ou encore Richard Sears, Florian Favre, Gabriel Zufferey, Nat Su et Jean-Lou Treboux.

Noé Tavelli est lauréat de la bourse Friedl Wald pour les jeunes talents.


Yves Massy est tromboniste, compositeur, enseignant, il vit actuellement à Genève. Il a  participé à de nombreuses expériences musicales avec des musiciens suisses et européens. Ses projets actuels sont Zambotte Trio, FanfareduloupOrchestra et Ilôrkestra.

Historique de l'orchestre

 

L’Ilôrkestra, grand, beau, étonnant et détonnant. Un projet avec des des ailes d’ange et neufs vies comme les chats...

L' Orchestre en résidence à l’Ilôt 13 en 2003-2004, un concert par semaine, tous les mardis, une foison d'invités.

 

Musiciens ayant participé à l'Ilôrkestra :
Nicolas Masson, saxophone tenor, soprano, clarinette, clarinette basse - 
Martin Wisard, saxophone soprano, saxophone alto - 
Manuel Gesseney, saxophone alto, saxophone soprano, flûte - 
Ernie Odoom, saxophone tenor, saxophone soprano, voix - 
Thomas Danzeisen, saxophone alto, saxophone baryton - 
Stéphane Métraux, saxophone ténor -
Philippe Demierre, trompette - 
Yannick Barman, trompette - 
John Aram, trombone - 
Vincent Lachat, trombone - 
Patrick Boissellier, tuba - 
Stéphane Métrailler, tuba - 
Mattieu Rossigneli, piano - 
Saskia Meier, harpe - 
Maria Jeannin, harpe - 
Park Stickney, harpe -
Julie Campiche, harpe -
Alexandre Babel, batterie, percussion - 
Raul Esmerode, batterie, percussion - 
Basile Tarchini, contrebasse - 
Christophe Ryser, contrebasse -
Suzanne Abbuehl, voix -  
Sophie Ding, voix -
Markus Calame, voix -
Anne-Florence Schneider, voix -
Denis Schuler, composition -
Dragos Tara, composition - 
Yu Tao, composition -
Yves Massy, trombone, orchestration, composition -

L’orchestre a tiré dignement sa révérence en 2004 pour mieux renaitre en 2020