Citoyen

Plus de 180 scientifiques et médecins de 35 pays recommandent un moratoire sur le déploiement de la technologie 5G, aussi longtemps que les effets sur l'environnement et la santé de l'humain aient été étudiés par des scientifiques indépendants de l'industrie. La 5G accroitra drastiquement l'exposition aux fréquences électromagnétiques en s'additionnant aux effets de la 2G, 3G, 4G, wi-fi etc. déjà en place. Cette exposition a été prouvée nocive pour l'être humain et l'environnement.

S'appuyant sur:

  1. Le principe de précaution (UNESCO) adopté par l'Union Européenne en 2005 qui dit que "lorsque une activité humaine peut mener à un dommage moralement inacceptable, scientifiquement non prouvé mais plausible, il faut éviter ce risque." https://eur-lex.europa.eu/summary/glossary/precautionary_principle.html
  2. La résolution 1815 du Conseil de l'Europe, sur les effets des émissions électromagnétiques qui recommande de "Prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l'exposition aux champs magnétiques..." http://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-en.asp?fileid=17994
  3. La résolution pts 3-5 de Nuremberg (1949) à propos de l'expérimentation sur l'être humain, qui précise qu'aucune expérimentation ne devrait avoir lieu sur l'humain lorsqu'il y a une raison a priori de croire qu'elle peut amener des blessures ou la mort. https://history.nih.gov/research/downloads/nuremberg.pdf
  4. La mise en garde de l'Agence Européenne de l'Environnement (EEA) "Radiation risk from everyday devices" qui attire l'attention sur le risque d'expositions dangereuses pour l'environnement et l'humain, avant même que l'ont ait réellement compris les mécanismes des dommages. https://www.eea.europa.eu/highlights/radiation-risk-from-everyday-devices-assessed

ils demandent un moratoire sur le déploiement de cette technologie.

1.  https://www.investmentwatchblog.com/the-truth-about-5g-according-to-scientists-and-its-dangers/

2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27552133

3. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0928468009000030

4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5376454/

 

"...Beaucoup de gens disent que la Suède est un petit pays, et que ce que nous faisons  importe peu. Mais j'ai appris que l'on est jamais trop petit pour marquer une différence. Et si quelques enfants sont capables de faire les manchettes du monde entier simplement en n'allant pas à l'école,  alors imaginez ce que nous pourrons faire ensemble si nous le voulons vraiment.

Mais pour faire cela nous devons parler clairement, aussi désagréable cela peut-il être. Vous parlez uniquement de croissance économique, verte et éternelle, car vous être trop effrayés de devenir impopulaires. Vous ne parlez que d'aller de l'avant, avec les mêmes mauvaises idées qui nous ont amenés dans ce merdier, alors que la seule chose sensée à faire est de déclarer l'état d'urgence.

Vous n'êtes pas assez matures pour dire ce qui est, vous laissez ce fardeau-là sur les épaules des enfants. Il m'importe peu de devenir impopulaire. M'importent la justice climatique et la vie sur la planète. Notre civilisation est sacrifiée pour l'opportunité donnée à un nombre très réduit de personnes de continuer à prélever des fortunes colossales. La biosphère est sacrifiée pour que les riches, dans les pays comme le mien, puissent vivre dans le luxe. C'est la souffrance de beaucoup qui permet le luxe de quelques uns.

En 2078, je célébrerai peut-être mon septante-cinquième anniversaire. J'aurai peut-être des enfants, qui passeront ce jour avec moi. Peut-être me poseront-ils des questions sur vous, demandant pourquoi vous n'avez rien fait, alors qu'il était encore temps d'agir.

Vous dites aimer vos enfants plus que tout, et pourtant vous volez leur futur sous leurs propres yeux. Aussi longtemps que vous vous concentrez sur ce qui est politiquement correct plutôt que sur ce qu'il faut vraiment entreprendre, il n'y a aucun d'espoir. On ne peux pas soigner une crise sans la traiter comme une crise : nous devons abandonner les énergies fossiles sous terre et nous concentrer sur l'équité.

S'il devient impossible de trouver des solutions dans notre système, alors il est peut-être le moment de changer le système lui-même. Nous ne venons pas ici pour vous implorer, vous les dirigeants mondiaux, de vous impliquer dans ce changement. Vous nous avez ignorés dans le passé et vous nous ignorerez à nouveau. Le temps n'est plus aux excuses, il est trop tard.  Nous sommes venus ici pour pour vous  faire savoir que le temps du changement est venu, que vous l'aimiez ou pas. Le vrai pouvoir appartient au peuple. Merci."

 


Greta Thunberg, COP24, Katowice, Pologne, décembre 2018

Voici :

  1.  Nul n'est besoin de baisser le taux d'imposition des entreprises, il peut rester à 24% pour toute entreprise. Personne n'y a pensé?
  2.  Lier la négociation des baisses d'imposition avec tout autre sujet est inepte, stupide et non défendable.

RFFA : non.

Le journal "Le Temps" du 16 janvier 2019 s'inquiète des Verts qui "roulent de plus en plus à gauche". Pour les rassurer, il se dit qu'il n'y aura aucune solution pour sauver notre environnement et donc notre espèce, sans une augmentation parallèle de la justice sociale. J'adhère assez à cette idée pour reconnaître à Liza Mazzone une tranquille clairvoyance dans ses choix : la destruction de notre environnement et l'exploitation de nos semblables sont les manifestations d'un seul et même principe de prédation.

Trois artistes romands interpellent le Conseil fédéral et les médias de service public. Ils ont adressé la semaine dernière une lettre ouverte à Alain Berset, président de la Confédération et ministre responsable de l’Office fédéral de la culture, et Gilles Marchand, directeur général de la SSR.

Le texte de la pétition

Dans le domaine des musiques actuelles, depuis plus d’un demi-siècle, la Suisse compte un nombre incroyable d’artistes talentueux que les radios publiques de Romandie ne diffusent pas, ou avec parcimonie. Au quotidien, ce sont d’ailleurs souvent ces mêmes artistes suisses heureux élus, voire les mêmes titres, que l'on entend sur les ondes d’Option Musique et de Couleur 3. Selon les chiffres SUISA 2016, 12% seulement de la diffusion musicale de ces radios est consacrée aux artistes régionaux. De plus, ces diffusions s’effectuent à des heures de faible écoute, soit la nuit.

La concession octroyée à «SRG SSR idée suisse1» est pourtant claire. «La SSR contribue au développement de la culture, au renforcement des valeurs culturelles du pays et à la promotion de la création culturelle suisse, en tenant particulièrement compte de la production littéraire, musicale et cinématographique suisse, notamment en diffusant des émissions émanant de producteurs suisses indépendants et des émissions produites par elle». Avec un si faible taux de diffusion, nous estimons que la SSR, du côté romand, ne respecte absolument pas cette concession.

C’est pourquoi nous demandons instamment à MM. Alain Berset et Gilles Marchand, respectivement conseiller fédéral en charge de la culture et directeur de la SSR, d’intervenir afin que «nos» artistes bénéficient d’une diffusion plus conséquente et conforme à la mission de la SSR. Cette diffusion doit être au moins égale à celle des radios musicales suisses alémaniques (entre 25% et 49% de productions suisses) et ce, à des heures de grande écoute, pour un réel soutien à l’identité culturelle et aux créateurs de notre pays.

Cette pétition peut être signée ici.

Historique

Cette démarche, si elle est vitale pour les musiciens vivant en Suisse, n'est pas nouvelle, et n'a jusqu'à maintenant jamais abouti . Les tentatives pour parvenir à une diffusion proportionnellement raisonnable de musique suisse ce sont succédées depuis les années nonante. A cette période, submergée comme toute l'Europe de musique anglo-saxonne , la France réussit à imposer un quota de 40% de musique française. Le Canada fait de même quelques années plus tard.
En 1997, le conseiller national Josef Zisiadis propose une motion fixant un quota linguistique régional de 40%. Le conseil fédéral recommande de rejeter la motion, qui est classée au bout de deux ans car elle n'est pas étudiée par le conseil.
Un an plus tard, une pétition est déposée à  Berne, qui demande un quota de 10% de musique indigène.
En 2013, le conseiller national genevois Luc Barthassat dépose une motion intitulée "Des quotas musicaux pour les artistes suisses" demandant 25% de musique suisse. Le conseil fédéral recommande à nouveau de rejeter la motion, qui est également classée au bout de deux ans car elle n'est pas étudiée par le conseil.

Définition

Il n'est pas simple de définir ce qu'est la musique suisse. La SSR en propose néanmoins une définition dans sa présentation de la Chartre de la musique suisse : Par musique suisse, on entend tout enregistrement ou toute diffusion en direct d’un compositeur, d’un interprète ou d’un producteur suisse ou tout enregistrement auquel une part significative de Suisses ont participé.

Les arguments du Conseil fédéral pour le rejet des quotas

A teneur des résultats de l'analyse continue des programmes des radios privées en 2012, la proportion de musique suisse diffusée par les radios privées au bénéfice d'une concession et d'une quote-part de la redevance a atteint en moyenne 15,3 pour cent en Suisse alémanique et 6,2 pour cent en Suisse romande.
 
Pour le Conseil Fédéral, une radio privée bénéficiant de la redevance Billag joue son rôle de promotion culturel en diffusant 6% de musique venant de sa région.On peut se demander si c'est ce qu'avaient en tête les acteurs culturels qui ont fermement défendus la redevance Billag.
 
Grâce à l'accès libre à la fourniture de contenu en ligne, les créateurs et artistes suisses bénéficient désormais de vastes opportunités de joindre et de développer des auditoires.
 
La logique de cette réponse est sidérante. Elle est tout d'abord hors sujet. La motion ne demande pas au Conseil fédéral si les artistes sont en droit d'utiliser l'internet pour leur diffusion, mais quelle part de musiques suisses les médias subventionnés doivent diffuser. Quand on sait ce que représente cet opportunité en terme de droits de diffusion et droits d'auteur pour les musique diffusée par Spotify, Youtube ou Itune, cet argument est simplement méprisant. La réponse est en gros : nos médias diffusent suffisament de votre musique, si vous n'êtes pas content, débrouillez vous sur internet. C'est rapidement oublier ce que nous payons à travers la redevance pour soutenir la SSR.
 

Qu'en est-il aujourd'hui

 
La SSR est le plus important contributeur des droits de diffusion dans notre pays, à hauteur de 33 millions en 2017.
Pour avoir une photographie de la diffusion de musique suisse en Suisse, la circulation des paiements des droits d'auteur entre pays donne une image éloquente des échanges financiers et les rapports de force des pays diffuseurs. Selon le rapport 2017 de la SUISA,
la France paye 1 franc de licence à la Suisse pour 2,5 francs que la Suisse lui verse. Il faut tenir compte dans ce cas que de nombreux artistes français, dont Charles Aznavour, ont confiés leurs droits d'auteurs à la SUISA, ce qui diminue d'une très grande part les recettes des artistes résidents en Suisse.  L'Allemagne paie 1 franc pour 4,5 francs que la Suisse lui rétrocède.
Les Etats-Unis paient eux à la Suisse 450 000.- francs de droit de diffusion à la Suisse, qui lui verse à son tour 13 millions de francs de droits. Le rapport est ici de 1 à ... 29.
 
Le tableau ici-bas donne une liste plus complète de ces échanges.
 
 
 
 
 
 
 
Notes
 
La pétition actuelle
SonArt - Communiqué de presse - 40% de musique suisse
Un beau coup du coeur de Sarclo et des réponses vasouilleuses de
 
...Suite en préparation, revenez dans quelques jours. Yves Massy