Citoyen

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<p><a href="https://vimeo.com/4092023">REVEILLE-TOI, REVOLTE-TOI &mdash; METS-TOI EN MOUVEMENT! 01</a> from <a href="https://vimeo.com/leomurray">Leo Murray</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.</p>

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https://youtu.be/tk-QuMCbw2I

Créer une « Cité de la musique » pour « favoriser l’accès à la musique, à toutes les musiques, au plus grand nombre de visiteurs » c’est comme créer un zoo pour favoriser la biodiversité ou créer une « maison de l’intégration»  pour favoriser  l’intégration.

Faire croire que « Je donne ma voix pour la musique » en votant pour ce projet est simplement un mensonge.

Une cité qui se préoccupe vraiment de la musique se préoccupe d’abord :
- de l’accès à la musique à toutes et tous, dès le plus jeune âge, à l'école, dans une vraie et intense pratique vocale et instrumentale
- de citoyennes et citoyens pratiquant plutôt que spectateurs
- de locaux de musique et de salles de concerts accessibles à tous
- d’une redistribution équilibrée des moyens à toutes les pratiques musicales
- d’une politique culturelle menée par des responsables politiques élus et représentant du peuple plutôt que par des mécènes privés

Une cité qui se préoccupe réellement «d’ouverture sur la nature » et de « développement durable » sait que le développement durable n’existe pas, et en conséquence :
- cherche des solutions aux problèmes d’infrastructure de la HEM et de l’OSR dans le bâti actuel
- entretien les forêts existantes plutôt que de les détruire
- se soucie de ne plus créer de nouvelles infrastructures parce que le seul entretien des infrastructures EXISTANTES fait que nous dépasserons le seuil des 1,5°C en 2050(1). Cette augmentation de la température sera peut-être la seule chose réellement partagée par toutes et tous et favorisée par ce projet.

(1) Committed emissions from existing energy infrastructure jeopardize 1.5 °Cclimatetarget.TongD, Zhang Q, Zheng Y, Caldeira K, Shearer C, Hong C, Qin Y, Davis SJ. Nature. 2019 Jul 1. doi: 10.1038/s41586-019-1364-3

Suite à la réduction du trafic aérien en raison du Covid-19, la compagnie Swiss a sollicité l’aide de l’État. Les délibérations à ce sujet avec le chef du Département fédéral de l’économie Guy Parmelin sont à l’ordre du jour. Mais Swiss n’est pas seule avec sa requête: EasyJet Switzerland a également frappé à la porte du Secrétariat d’État à l’économie SECO.

Seul un petit 5% de la population mondiale a déjà pris l’avion. Mais cette minorité cause des émissions énormes: L'aviation contribue pour près de 5% aux changements climatiques à l'échelle mondiale, et même pour plus de 18% en Suisse. Si l'évolution actuelle se poursuit, ce chiffre pourrait atteindre plus de 20% d'ici 2020.

Les émissions dues au trafic aérien doivent être drastiquement réduites si l'on veut limiter ne serait-ce qu'une partie des conséquences climatiques désastreuses que nous pouvons actuellement observer. Il est inacceptable que les compagnies aériennes qui ne paient déjà aucune taxe sur le carburant continuent de s'enrichir malgré les répercussions environnementales et sociales du trafic aérien en particulier sur les pays moins industrialisés dans lesquels les conséquences du réchauffement climatiques sont décuplées et qu'elles soient en plus massivement renflouées par l'Etat.

L’aide actuelle à l’économie ne devrait pas soutenir les compagnies aériennes qui nuisent au climat au bénéfice d'une minorité mais être investie dans la transformation vers une société socialement et écologiquement durable et solidaire. Une société dans laquelle le prix d'un billet de train sera accessible pour tou.te.x.s et ne coûtera pas plus cher qu'un billet d'avion.

https://act.campax.org/petitions/keep-it-grounded-pas-d-argent-des-contribuables-suisses-pour-le-secteur-aerien-hostile-au-climat

Madame, Monsieur,

L'épidémie actuelle de coronavirus donne actuellement le sentiment que nos autorités politiques sont prêtes à agir rapidement, fermement et en toute responsabilité face à une menace grave pesant sur la santé publique.

Les enjeux de santé publique dus à catastrophe climatique et à l'extinction du vivant sont pourtant sans commune mesure avec la terrible pandémie actuelle, même si celle-ci devait contaminer la population mondiale dans sa globalité.

L'augmentation actuelle de la température mondiale est de 0.6°C. Ceci a provoqué l'été dernier des pics de chaleur de 40°C en Hollande, de 46°C dans le Sud de la France et de plus de 50°C en Inde. La réalité de ces extrêmes dépasse aujourd'hui déjà ce que l'on pouvait redouter pour un avenir lointain.

Le rapport 2018 du GIEC décrit les conséquences "très graves" d'une augmentation de la température terrestre moyenne de 1.5°C, celles, "gravissimes" d'une augmentation de 2°C. Il ne commente aucunement les conséquences d'augmentations plus importantes. Or, d'après les dernières études, l’Accord de Paris n'étant ni contraignant, ni même suivi par un seul pays signataire, nous nous approchons d'une augmentation de 4°C à 6°C.

Le climat n'est qu'une partie des menaces. L'extinction de masse des espèces et de l'ensemble du vivant, les pollutions et l'épuisement de toutes les ressources dont nous disposons, les famines de grande ampleur et les déplacements des populations en sont les autres facettes.

L'ensemble de ces bouleversements font courir à l'humanité un risque énorme. La disparition proche de l'espèce humaine est une possibilité réelle.

A ce sujet, nous sommes en droit d'entendre de votre part une communication massive aussi claire, exhaustive et honnête que celle qui prévaut actuellement sur la pandémie de coronavirus.

Le temps n'est plus au déni ou aux calculs politiques, nous avons le couteau sur la gorge. Ni un virus, ni un épisode caniculaire, ni une tornade, ni une famine  ne s'assied à la table de négociation. Le temps n'est plus au marchandage, le danger est sourd et aveugle à notre temps politique. 

Seul un sursaut collectif immédiat et de grande ampleur peut encore nous sauver. Vous en portez, de par votre rôle d'élu-e et de par les pouvoirs qui vous sont conférés, la double responsabilité de l'annoncer et de l'initier.

Je vous adresse, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations.

Yves Massy